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Visiteurs, visiteuses, nous vous souhaitons la bienvenue sur notre blog.Il aborde exclusivement les produits cosmétiques biologiques. Nous espérons que la visite de ce blog vous sera agréable. Bonne visite..

Introduction

Les produits cosmétiques font aujourd'hui, partie intégrante de notre vie quotidienne celle des petits comme celle des grands,mais surtout de celle des femmes bien sûr (gels douche,crèmes en tout genre etc..). De grandes marques s'imposent sur le marché et donnent une grande ampleur à des produits dont on ne peut plus se passer maintenant.
Qui n'a jamais entendu parler des produits Clarins ou encore Yves Rocher? Ou qui n'a jamais vu une seule publicité du Groupe L'oréal comme Maybelline, Garnier ou Vichy pour n'en citer que quelques uns?
Or, depuis quelques années, une nouvelle catégorie de cosmétiques très en vogue, connaît un essor important : les produits cosmétiques biologiques.
Généralement, on entend parler de biologique dans l'alimentaire surtout,également dans le textile mais qu'en est-il en matière de cosmétique? Ces produits sont-ils d'une réelle efficacité ou n'est ce qu'un argument publicitaire?
Pour y répondre, nous comparerons tout d'abord, les soins ordinaires des soins classiques.Puis étudierons le marché des cosmétiques naturels, enfin nous nous interrogerons sur l'efficacité des cosmétiques biologiques.

L'olive, un fruit très convoité.

Contrairement à l'argan que vous pourrez observer un peu plus loin, l'olive est un légume très populaire. En effet,tout le monde a au moins une fois de sa vie goûté à ce fruit méditerranéen que l'on trouve en Grèce, en France, en Espagne, en Italie, Algérie, en Tunisie. Son goût est adoré de certaines personnes et détesté par d'autres. Seulement, il a de nombreuses vertus bénéfiques à notre organisme, mais surtout à nos cheveux et à notre peau. C'est la raison pour laquelle, on le convoite énormément dans le domaine de la cosmétologie biologique.

I/Soins biologiques et "classiques",la différence.

Les produits cosmétiques sont des soins, destinés à toutes les parties de notre corps, que l'on utilisaient déjà au temps de l'Antiquité. Ils se sont répandus en Occident aux alentours du XVIème et du XVII ème siècle et étaient utilisés davantage par les élites. c'est seulement au XIXème siècle que les populations plus pauvres ont commencé à les utiliser. Ils nettoient le corps, le protègent,le parfument et surtout le maintiennent en bon état. ils sont tous composés d'excipients, de principes actifs et d'additifs.
Qu'est-ce qui fait alors la différence entre les cosmétiques ordinaires et ceux qui font la nouvelle ère, les cosmétiques naturels?

A/Les cosmétiques "classiques", des produits nocifs.

Les produits cosmétiques classiques ont différentes formes comme les crèmes, les gels… mais ils sont tous composés à peu près de la même façon, c'est-à-dire d’excipients (voir lexique), de principes actifs (voir lexique), et d’additifs (voir lexique). Ensuite chaque produit à ses propres composants. Un excipient est une substance (eau+huile) qui a pour rôle d’accélérer la diffusion des principes actifs que l’on trouve dans notre épiderme. Par exemple, une crème est généralement composée d’environ 80% d’excipients. C’est donc lui qui fait en grande partie la qualité et l’efficacité de celle-ci. Il doit soigner la peau mais aussi prévenir les allergies.
Tout d’abord, les produits cosmétiques classiques ou naturels font appel à la technologie et à la chimie, à tous les niveaux, et ceci est quasiment incontournable pour des raisons d’hygiènes.
Ces produits sont composés de constituants venant tous de la nature mais cela n’est qu’en apparence. De nombreuses molécules utilisées en cosmétiques n’existent pas en réalité dans la nature. Même si leurs composants évidemment, en proviennent (molécules de synthèse). Puisque notre organisme ne reconnaît pas ces molécules inventées, des conséquences peuvent subvenir chez certains consommateurs comme des irritations, réactions d’intolérance, d’allergies… On en conclut donc que ce ne sont pas des produits naturels car ils ont eu l’intervention de manipulations chimiques ou de technologie lourde n’ayant que des points négatifs car elles sont coûteuses en énergie polluante et qui modifient abusivement ou totalement le composant d’origine. Par contre les « ingrédients naturels » ont subit eux, peu de transformation, celles-ci sont principalement des transformations mécaniques et chimiques primaires, tel que la distillation, la cuisson ou le filtrage mécanique, la fermentation et l’oxydation laissent peu de résidus et sont aisément recyclables et biodégradables à la différence des résidus de l’industrie pétrolière, même neutre sur le plan dermatologique, ne peuvent évidemment pas entrer dans cette catégorie.
Ensuite, les produits cosmétiques classiques sont pour la plupart composés de produits dits dangereux pour la santé, ce sont des produits nocifs. Ceux-ci peuvent provoquer à long terme des cancers de la peau, les allergies…
La fabrication d’un produit cosmétique est relativement complexe. Ainsi, pour pouvoir obtenir un mélange harmonieux et efficace (mousses, gels…), il faut que les nombreux ingrédients soient dosés avec une grande précision.
Il y a aussi d’autres ingrédients indispensables à la formulation, ceux-ci sont les émulsionnants et tensioactifs j’aimerai en donner quelques exemples :
D’abord les excipients qui sont des huiles et graisses minérales, des sous produits pétroliers (paraffine, vaseline) et de synthèse (silicone) et/ou des graisses végétales ou encore matières premières d’origine animale. Puis, les principes actifs sont des molécules isolées par extraction ou synthèse. Ensuite nous avons les émulsionnants tensioactifs, des dérivés pétroliers, synthèses chimiques. Et les adjuvants, qui sont des conservateurs de synthèse, stabilisants (polymère synthétiques), humectant. Enfin les additifs qui regroupe les parfums synthétiques.
Chacun de ces composants contient plusieurs ingrédients qui sont soit d’origine synthétique soit d’origine naturelle, mais souvent, les proportions du synthétique par rapport au naturel ne sont pas mises en évidences sur les emballages.
Aujourd’hui dans les produits cosmétiques classiques on peut trouver jusque dix-sept insecticides ou fertilisants différents. Ceux-ci peuvent être absorbé par la peau, stocké dans le foie et peuvent parfois, même provoquer des changements hormonaux, lorsqu’ils sont utilisé sur la peau. On observe un énorme déficit de connaissance par rapport à de nombreuses substances chimiques, une accumulation de nitrates et de métaux qui diminue la concentration en vitamines C dans l’organisme et qui altère les protéines des cellules, et ceci peut provoquer un ralentissement du métabolisme cellulaire.
D’après un article paru dans le N°436 du magazine Que Choisir, il s’avère que, les composants des cosmétiques peuvent être très mauvais pour la santé. En effet, un classement des composants a été établi dans cet article, rangeant ces derniers du plus bon au plus nocifs me permet ainsi de justifier la nocivité des produits cosmétiques classiques. Les producteurs de cosmétique, eux, affirment qu’il n’y a aucun risque pour l’utilisateur d’après eux, les produits ne pénétrant pas dans le système général. Cependant, ceci est évidemment faux car si l’on se fie à un spécialiste qui est un chercheur d’immunologie à l’institut national de la santé, de la recherche médical : Pr Jean François NICOLAS ; qui nous dit que la pénétration du produit dépend de sa taille et que la plupart du temps ils peuvent entrer dans l’organisme. Lorsque ces produits sont mauvais pour la santé, il se peut que les multiples allergies soient les réactions à ces composants et pire encore, les réactions peuvent être des cancers de la peau, du sein, etc… Prenons l’exemple des parfums, aucunes allergies ne pourraient se déclencher si la molécule responsable ne pénétrait pas dans l’organisme, à l’endroit concerné pour cet effet.
Depuis mars 2005, une série de 26 substances odorantes doit être obligatoirement déclarée par les producteurs en raison du fort pouvoir allergisant de ces dernières. Sur ces 26 substances, il y en a 13 qui sont d’avantages susceptibles d’entraîner des allergies. Il y a aussi certains conservateurs qui ne devraient pas se trouver dans les produits que l’on utilise quotidiennement et que l’on applique sur la peau. Dans l’ensemble des composants des produits cosmétiques, la présence de paraben a été récemment mise sur la sellette par la diffusion des travaux d’un spécialiste en biologie moléculaire dans une université du Royaume-Uni. Ainsi son étude basée sur le cancer du sein, d’après lui, il serait dû à une utilisation régulière du déodorant, qui lui serait responsable de l’augmentation du cancer du sein, ces dernières années et à cause des composants nocifs donc dit dangereux pour la santé. De l’homme mais aussi de la nature (pollutions dues aux traitements chimiques, emballages qui ne sont pas biodégradables etc…).


Donc, d'après différentes études, analyses de spécialistes, on affirme dans plusieurs articles de journaux ou livres, depuis plusieurs années la nocivité des produits cosmétiques classiques. A travers différents médias on essaye d’avertir les populations notamment les femmes de ce risque et les inciter à faire plus attention. Cependant, peut-on dire que les cosmétiques biologiques sont réellement plus efficaces ?
C’est ce que nous allons démontrer dans la partie suivante.

B/Le bio, une innovation dans le domaine du cosmétique.

Il est en effet prouvé que les produits cosmétiques "classiques" comme nous les avons définis dans la partie précédente sont nocifs et représentent donc un danger pour les consommateurs et pour la nature. L’idéal serait d’utiliser des produits qui, par leur composition et leur processus de fabrication, soient plus respectueux de l’environnement et de l’homme. Et bien ces produits existent d’ailleurs on les nomme produits cosmétiques biologiques car, comme leur nom l’indique, ils sont essentiellement composés de produits naturels. Un bon produit cosmétique biologique doit contenir au minimum 95% de produits naturels et les labels sont là pour vérifier l’application de cette règle (cela ne signifies pas que les produits en contenant moins de 95 % sont mauvais).

La composition d’un produit cosmétique biologique est assez proche de celle des produits "classiques" : un excipients, des principes actifs, des tensioactifs, des adjuvants et des additifs. Il est inutile de rappeler leurs définitions vu qu'elles ont été données dans la partie précédente.
La différence se trouve donc au niveau des ingrédients utilisés : contrairement aux cosmétiques ordinaires qui utilisent comme excipients des produits de synthèse, des produits issus du pétrole (paraffine, vaseline, silicone…) et des matières premières d’origine animale ; les excipients utilisés pour les cosmétiques bio sont des huiles et des graisses végétales (huile d’olive, d’argan et d’abricot). Or, selon KP Writtern, chef de développement Beiersdorf, l’excipient est responsable à 80% de l’efficacité d’un produit cosmétique.
Les principes actifs peuvent représenter jusqu’à 30% du produit. Les plus utilisés sont des plantes et des huiles essentielles.
Les additifs quand à eux sont limités et contrôlés car ceux-ci n'ont pas d'action directe sur la qualité du produit étant donné qu'ils correspondent aux parfums et aux colorants qui servent à donner au produit une couleur et une odeur agréable.
Et enfin les adjuvants sont des conservateurs et des stabilisants qui sont bien évidemment d’origine naturelle. Les plus couramment utilisés sont des dérivés de sucre ou de céréales, de l’acide citrique ou benzoïque (il faut préciser que ces deux acides sont présents dans la nature : l’acide citrique est présent dans les fruits acides et l’acide benzoïque est extrait du benjoin, substance provenant d’une plante, le styrax, originaire de Java une île Indonésienne).
Une étude complète des ingrédients serait inutile étant donné que le sujet porte sur les aspects autres que scientifique.

D’autres arguments sont en faveur de l’utilisation des cosmétiques bios:
· Les produits cosmétiques bios contrairement à certains produits "classiques" qui arrivent à détourner la directive entrée en vigueur en 2004, ne testent pas leurs produits sur les animaux, en refusant de tester leurs produits sur les animaux, les fabricants bios favorisent la protection des animaux et entrent dans l'estime des "défenseurs de la nature"
· Il en existe une large gamme : des soins du visage et du corps, des shampooings, du maquillage, des soins pour bébé et également des soins spécifiques aux hommes (crèmes de rasage, etc ...)
· Ils répondent à des besoins universels et peuvent donc s’adapter à tous les types de peaux
· En ce qui concerne les matières premières qui sont biodégradables, les engrais de synthèse et les pesticides ne sont pas utilisés. C’est pourquoi les produits bios sont meilleurs pour la peau. Étant donné le lien qui existe entre la peau et les plantes, le produit sera plus facilement assimilé.
· Quand au processus de fabrication,les packagings (emballages) utilisés sont biodégradables et les ingrédients subissent uniquement des transformations mécaniques et primaire, telles que la distillation, la cuisson ou le filtrage mécanique, la fermentation et l’oxydation, peu coûteuses en énergie et moins polluantes. Encore un plus pour l’environnement!
· Le nombre de marques est croissant. certaines entreprises vendant des produits "classiques" proposent elles aussi des produits bios.
L'Oréal, par exemple, a racheté la marque française de cosmétiques bios Sanoflore.
. ils sont vendus à des prix résonnables. désormais, le prix n'est plus une barriere contre leur utilisation.


Mais il ne s’agit pas de faire un éloge des cosmétiques bios car, bien sûr, ce ne sont pas des produits miracles ils ont donc des faiblesses :
· Ils agissent plus lentement et exigent donc de la patiente. il ne faut pas s’attendre à obtenir des résultats sensationnels en quelque temps comme le permettent certains produits "classiques". cependant, selon joëlle guestern, « ils augmentent la capacité de la peau à s’autoprotéger en 3 semaines »
· Ils sont plus préventifs que correcteurs. ils ne sont pas encore assez développés étant donné leur jeune âge et ne vont donc pas forcément agir sur des problèmes pointus et ciblés.
· Ils se conservent moins longtemps que les produits classiques. sauf s’il s’agit de flacons airless, de monodoses ou d’huiles, ils doivent être consommés dans les 3 mois qui suivent la première utilisation.
· Une grande quantité d’huiles essentielles peut provoquer des problèmes d’allergie car même si les cosmétiques bios nous protègent des problèmes que peuvent causer certains produits chimiques, certaines peaux peuvent mal réagir à certains ingrédients. Les huiles qui sont le plus souvent à l’origine de ces problèmes sont celles d’agrumes et cyprès mais heureusement, en France, le part d’huiles essentielles utilisé pour un soin du visage varie entre 0,1 et 0,3.

Après avoir donné la définition d’un produit bio, évalué le pour et le contre, voyons s’il est judicieux de bannir les produits "classiques" au profit de cette nouvelle catégorie de cosmétiques.
Il est vrai que les cosmétiques classiques sont irrespectueux de l’environnement contrairement aux produits cosmétiques biologiques mais ces derniers vont-ils détrôner ces produits qui, depuis plusieurs siècles, sont utilisés par la majeure partie de la population ?
Bien que la plupart des substances utilisées pour les cosmétiques "classiques" soient douteuses, tout ce qui est chimique n’est pas forcément mauvais c’est pourquoi utiliser les deux types de produits est une solution envisageable. Utiliser des produits cosmétiques biologiques est un moyen de laisser sa peau « souffler »un moment après que celle-ci ait été stimulée par les cosmétiques « classiques ». D’ailleurs, Lionel Benetti le dit : « il y a de la place pour les deux types de cosmétiques et il serait plus judicieux de les associer plutôt que de les dissocier, il serait souhaitable que les "intégristes du bio" cessent de dire que les autres cosmétiques sont des poisons »
Mais il est vrai que la protection de la planète un sujet sérieux qu'il ne faut pas prendre à la légère vu l’état dans lequel elle se trouve actuellement.
Bien que, d’après nous, les cosmétiques bios ne puissent pas remplacer (pour l’instant) les cosmétiques « classiques », depuis quelques années ceux-ci sont de plus en plus vendus (nous verrons cet aspect en détail dans la partie consacrée au marché des produits cosmétiques biologiques). Mais nous pensons que cet attrait pour les produits cosmétiques bios n'est pas seulement dû au fait que certaines substances chimiques peuvent s'avérer nocives sur le long thèrme, mais aussi à la prise de conscience de chacun concernant notre responsabilité à tous dans la détérioration de l’environnement et comme le respect de la planète passe également par des gestes simples à faire au quotidien, utiliser des cosmétiques bios est un moyen de se prouver à sois même et peut être aussi aux autres que nous ne sommes pas indifférents aux problèmes environnementaux.

Pour conclure cette partie, parlons de cette gamme de cosmétiques bios : les produits cosmétiques biologiques certifiés commerce équitable qui en plus d’être composés de produits naturels permettent aux producteurs, des pays en développement, marginalisés par l’amélioration des conditions d’échange, d’obtenir la somme qu'ils méritent en contrepartie d’un produit de qualité. Cette somme leur permettra de subvenir à leurs besoins. L’homme et la nature sont donc placés au cœur de cet échange. Thémis est une des marque à proposer des produits 100% naturels garantis commerce équitable. Les matières premières utilisés sont : le riz,le miel, le sucre de canne, l’huile d’argan, le beurre de karité, l’huile de sésame, le cacao, le café…
Utiliser des produits cosmétiques bios équitables est un moyen de protéger l’environnement, d’aider les producteurs de pays en développement à vivre dans de meilleurs conditions et de prendre soin de sa peau avec des produits d’excellente qualité.

Après avoir observé en détail la différence entre les cosmétiques ordinaires et les cosmétiques naturels, voyons maintenant, par l'étude du marché, comment ces derniers s'imposent et séduisent de plus en plus les consommateurs

les cosmétiques biologiques et classiques...

Ainsi, ce qui fait réellement la différence entre les produits cosmétiques ordinaires et les cosmétiques biologiques,est, bien sûr, leur composition. C'est pour cela que nous avons tenu à vous l'illustrer sous forme de schéma.
Ceci peut vous permettre de mieux comprendre ce que nous avons tenté de vous expliquer dans la première partie, ci-dessus.



Quelques graines d'argan...


Nous vous présentons un fruit pas très connu, qui a poutant des bienfaits très bons pour l'Homme(réduit le taux de Cholestérol ou lutte contre les rhumatismes et les douleurs articulaires) .On le retrouve alors dans plusieurs cosmétiques naturels, souvent en huile.

II/Les produits cosmétiques biologiques, un marché conventionné en pleine expansion...

Après sa fameuse apparition dans le domaine de l'alimentaire dans lequel elle a connu un essor très important, le bio fait maintenant une ascension fulgurante dans le cosmétique .
Si bien que l'on parle même d'un certain "boom" du bio dans le cosmétique ou encore de cosmétique "verte".
Seulement,qu'est-ce qu'il en est réellement de cette fameuse ascension et de la réglementation de ce marché en plein "boom" ?
Nous allons étudier cela ensemble, dès maintenant.

A/Le "boom" du bio dans le marché du cosmétique.

En premier lieu, l’histoire du « biologique » dans le marché a démarré avec l’agriculture, en France.
C’est-à-dire, que le premier regroupement d’agriculteurs biologiques s’est formé en France, en 1958. Ils ont ensuite élaboré le premier cahier des charges destiné aux produits biologiques en général, le Label AB (appliqué en France en 1980 et en Europe en 1992). En outre, les produits cosmétiques biologiques et naturels n’ont été mis sur le marché qu’une trentaine d’années plus tard. Ainsi, en 1996, l’Allemagne lance les premières directives strictes et complètes concernant la production des soins naturels et biologiques. Puis, les allemands ont mis en place le premier Label de cosmétiques biologiques, BDIH qui définit les produits naturels mais pas encore biologique*. Les britanniques vont suivre le mouvement très peu de temps après, avec le label Soil Association, ainsi que la France pour le label Nature et Progrès. De plus, un nouveau label français est sorti l’année suivante, le plus qualitatif et exigeant de tous les labels existants, COSMEBIO, qui regroupe aujourd’hui 80 laboratoires. C’est l’aboutissement d’une réelle réflexion de deux années consécutives, des fabricants de cosmétiques naturels. Ils ont également fondé le cahier des charges ECOCERT, toujours la même année et un troisième, QUALITE FRANCE, en 2004.
Par ailleurs, les soins naturels et biologiques ont été conçus à l’origine pour les personnes qui souffrent d’allergies ou d’irritations, puis depuis quelques années le marché connaît une véritable explosion aux Etats-Unis et surtout en Europe de l’Ouest. On parle alors du « boom » du marché des cosmétiques biologiques. En effet en 2007, le marché de soins naturels et biologiques européen enregistre un chiffre d’affaires de 770 millions € sur 200 milliards € celui des cosmétiques ordinaires. De plus, l’Europe connaît chaque année une hausse du marché de 20 à 30%, qui demeure cependant encore assez loin des Etats-Unis dont 65% des débouchés concernent les cosmétiques naturels et biologiques. Le marché européen de cosmétiques naturels ne cesse de croître pareil à celui des produits alimentaires biologiques à leur lancée. D’une part, le Salon Beyond Beauty de l’année 2007 a accueilli 70 marques de soins biologiques, soit 30% des exposants de produits biologiques. Alors qu’en 2006, elles représentaient 20% des exposants, soit une hausse de 10 points en une année.
D’autre part, le nombre de marques intégrant l’association COSMEBIO a augmenté depuis sa création. Il y en avait 10 seulement, en 2003 pour 150, en 2007. Néanmoins, la part des cosmétiques naturels sur le marché mondial demeure encore très modeste, selon une étude de marché de ORGANIC RESEARCH, soit 2% en Europe l’équivalent de 4 millions €. Ensuite, il est important de savoir que le marché de cosmétiques naturels et biologiques progresse en Europe grâce à deux principaux pays : - D’abord, l’Allemagne qui est le principal pionnier, était en 2005 le premier marché le plus important d’Europe en matière de cosmétiques naturels. Ainsi, elle est le pays qui fournit 1 cosmétique biologique sur 2, dans le continent et il représente 20% du chiffre d’affaires européen. C’est le berceau historique et le marché progresse depuis plus d’une dizaine d’années, là-bas.
Par ailleurs, quatre grandes marques se partagent 80% du marché des cosmétiques européen :
- le groupe suisse Weleda,
-l’entreprise Lavera,
-l’entreprise Logona,
- le groupe de laboratoires Wala.

- Puis, la France qui est le second marché le plus important. En 2006, elle enregistre un chiffre d’affaires de 148 millions € soit 210 millions $ sur le marché de cosmétiques naturels et elle représente 4 à 5% du marché mondial même s’il en ait que de 1% sur le marché français. C’est également le pays européen qui connaît la plus forte progression , d’après ORGANIC MONITOR (groupe anglais d’étude de marché ). En effet, le marché français augmente de 30 à 40% chaque année. En 2006, elle a lancé 260 nouveaux produits sur le marché du pays alors que le Royaume-Uni et l’Allemagne n’en n’ont lancé que 75. De plus, en 2007, elle introduit 350 nouvelles marques ce qui la situe tout juste après les Etats-Unis, qui en a lancé 380 la même année. Alors, la France réunit 1800 points de vente, en excluant Internet.
Ce « boom » des cosmétiques biologiques, dans la consommation a été principalement déclenché par le fameux livre de Rita Stiens Vérité sur les cosmétiques biologiques. Les entreprises liées à la santé notamment Yves Rocher, Nuxe, Avène sont alors beaucoup critiquées. Les consommateurs sont dès lors conscient de l’environnement qui les entoure et son respect ainsi que celui de leur ego et des autres passe par de petits gestes quotidiens. Ils sont en quête d’authenticité et de sens alors qu’ils ont quelques craintes quant à certains ingrédients chimiques. On observe alors une nette hausse de la consommation en France, notamment celui des soins de la peau représentant 80% des lancements. Les produits pour Homme et pour bébés sont très côtés. Toutefois, elle connaît un certain en ce qui concerne le maquillage biologique alors qu’il est très tendance au Royaume-Uni. Voici d'ailleurs la répartition des produits cosmétiques biologiques en France :



De plus, les femmes sont les plus fervents consommateurs. D’après une enquête de TNS Sofres, 54% des françaises utilisent les produits cosmétiques biologiques régulièrement. Elles sont beaucoup à se soucier de l’environnement sans avoir pour autant avoir envie de choisir entre le beau et le bio.
Grâce à cet engouement pour les soins naturels et biologiques, de la population de très grandes entreprises maintenant, on put s’enrichir et développer le marché, en voici les principales :
-Les laboratoires WALA, fondés en 1935 par le Dr Rudolf Hauschka, en Allemagne. Ils tiennent une grande place sur le marché grâce à leur deux marquesles plus importantes, notamment Wala Vita et Dr Hauschka. Cette dernière a enregistré un chiffre d’affaires de 75 millions € en 2006.
- Logona qui a été créé par Hans Hansel en 1977, est la marque pionnière allemande depuis maintenant 25 ans. Ainsi elle exporte dans 30 pays dont la Corée, le Japon pour le maquillage bio surtout, la France où elle emporte un franc succès, également en Italie, en Espagne, Autriche, au Pays-Bas, dans les pays scandinaves, en Pologne ou encore en Russie.
- Lavera, c’est une incontournable marque allemande encore qui a été créé il y a 40 ans par Thomas Haase.
- Le groupe suisse Weleda fondé en 1921. Il est également basé en France. D’ailleurs, Weleda France a vu son activité augmenter de 36% en 2006 et son chiffre d’affaires s’élève à 30 millions € environ, à l’image du groupe suisse, leader du marché des cosmétiques bios.
- Le groupe Léa Nature, basé en Charente-Maritime, qui présente déjà une étonnante diversité, un excellent panel de marques bios pour la maison , dans le textile, l’alimentation, la santé et aussi dans la beauté bien entendu. Dont la marque Natessance qui connaît une montée flamboyante.
- Le laboratoire français CATTIER, créé en 1968 par Pierre Cattier.
Donc, les groupes et laboratoires spécialisés dans le cosmétique biologique réussissent bien à s’imposer sur le marché, nous venons de le démontrer.
Seulement, le marché de cosmétiques naturels ne s’arrête plus à ces entreprises. Ainsi, les groupes de renommée s’occupant des soins « classiques » ont également été séduit par la nouvelle tendance bio. Parmi ces entreprises de renom, nous avons :
- La grande marque CLARINS qui possède aujourd’hui 10% du capital de Kibio (marque de cosmétique biologique),
- Yves Saint Laurent Beauté a lancé une marque bio, Stella Mc Cartney sortie en exclusivité chez Séphora.
- Le fameux groupe Estée Lauder lance également une marque biologique, Origins
- Colgate tout aussi séduit lance la marque Tom’s of Maine, sur le marché
- Ainsi que les parfumeries DOUGLAS succombent au phénomène et nous propose dans une soixantaine de magasins 5 marques entièrement biologique dont Biguine Bio, Bioty’s ou encore Florame qui elle existe depuis déjà 15 ans et qui a été relancé.
- Enfin, Biotherm (créé en 1952) e été racheté par le groupe l’Oréal en 1970 et est relancée en 2007. Le groupe rachète aussi en 2006, Sanoflore, fabricant historique de produits strictement biologique, qui lui offre un chiffre d’affaires de 15 millions €.
- Yves Rocher prépare une gamme biologique pour la fin de l’année 2008.
En outre, le bio a également séduit la grande distribution européenne :
- La grande enseigne biologique NATURALIA, a sorti plusieurs gamme de beauté et a ouvert son premier magasin de beauté à Paris en 2007.
- MONOPRIX développe dans le concept Monoprix Beauty Monop, une gamme biologique.
- Le groupe Léa Nature sort en grande distribution Jardin Bio, Ethic et So’Bio.
Dans le reste de l’Europe, on observe aussi ce phénomène :
- Le groupe allemand LIDL sort la marque Vivadem.
- Le groupe allemand ALDI lance Lacura.
- Le groupe anglais WHOLE FOODS MARKET sort entre autre The Organic Pharmacy ou encore Organic Oasis.
En d’autre terme, la grande distribution contribue à rendre les cosmétiques naturels et biologiques plus accessibles.
En revanche, il est plus facile de vendre ce type de produits pour les structures spécialisées comme le groupe WELEDA car elles savent comment s’y prendre tandis que les autres entreprises de produits dits « classiques »tels que l’Oréal auront techniquement besoin de plus de temps et de plus de moyens.
En définitive, il reste deux prochaines étapes afin de développer davantage le marché des produits cosmétiques biologiques :
- D’abord, le futur Label européen prévu en juin 2008 qui préconise à une certaine harmonisation et à la transparence d’une démarche cohérente et transversale. Il vise à protéger l’environnement du produit d’origine au produit final. Le label sera durable, équitable, éthique et biologique.
- Puis le lancement de produits cosmétiques biologiques et équitables avec l’arrivée de grands acteurs sur le marché afin de développer le commerce équitable. Il aide à éradiquer la misère des pays en voie de développement qui sont alors très peu concernés par le marché de cosmétiques naturels et biologiques et permet aussi de payer moins cher les matières premières, connaissant une inévitable flambée des prix.

Pour conclure, le marché des cosmétiques biologiques s’étend principalement sur l’Europe de l’Ouest,un pôle de richesse. Les principaux acteurs, la France et l’Allemagne contribuent au développement et à la progression du marché. Le marché connaît depuis environ trois ans si ce n’est plus, un important essor , on parle de « boom » du bio dans le cosmétique. Les grands groupes de cosmétiques ordinaires et la Grande distribution suivent maintenant la nouvelle tendance. Une chose est sûre l’avenir des cosmétiques biologiques est très prometteur, notamment grâce à l’engouement des consommateurs.
Enfin, nous ne pouvons parler parler du marché des cosmétiques biologiques, sans aborder les conventions qui le structure.
C'est ce que nous allons vous présenter maintenant. Avant cela nous avons tenu à illustrer géographiquement le marché européen des cosmétiques biologiques avec la carte que vous pouvez voir ci-dessous ( PROBLEMATIQUE :Comment est réparti le marché des produits cosmétiques biologiques en Europe? peu visible sur la légende)





B/Les cosmétiques naturels,un marché certifié et réglementé.

En sachant que le marché a beaucoup progressé depuis sa mise en place, il a fallut le réglementer pour que les consommateurs autant que les marques s'y retrouvent.Nous allons donc vous expliquer clairement chacune des Institutions qui le réglemente.


Tout d'abord un label, c'est un signe ou sigle posé sur l'emballage d'un produit qui avertit le consommateur que le produit respecte un ensemble de critère définis dans un cahier des charges (il vise à définir les caractérisations de base d'un produit ou d'un service à réaliser; outre les spécifications de base, il décrit ses modalités d'exécution. Autrement dit il définit aussi les objectifs à atteindre et vise à bien cadrer une mission). Ce cahier des charges est contrôlée par un organisme indépendant de certification, lui même reconnu par l'Etat. Autrement dit, un label est une garantie pour les consommateurs et un réel engagement de la part d'un fabricant ou producteur qui doit accepter les contrôles imposés qui en retour bénéficient de la renommer et de la protection du label concerné. Un label biologique est donc une sorte de certificat qui figure sur l'emballage du produit et qui indique que celui-ci cultivé ou fabriqué et conçue selon des normes dites "biologique" respectueuses de l'environnement et de l'Homme. Le cahier de charges et les labels font à elles deux seules institutions qui structure le marché des cosmétiques biologiques c'est pourquoi nous allons vous présenter maintenant les labels les plus importants du marché des cosmétiques biologiques :

-Le label NATURE ET PROGRES :

Nature et Progrès est une association qui regroupe des produits agricoles, des fabricants de cosmétique biologique et des consommateurs. Leur but est de faire fabriquer des produits qui respectent les lois de la nature et utilisent le moins possible de produit d'origine chimique. Les fabricants doivent pour obtenir ce label s'engager à respecter un cahier des charges. Le label est d'ailleurs le seul à exiger dans son cahier des charges 100 % de composant biologique.Le label Nature et Progrès certifie qu'il n'y a pas de test sur les animaux, qu'il y a un respect de la nature et des Hommes.


- Le label BDIH :

BDIH est un label allemand. C'est une association fédérale des entreprises commerciales et industrielles allemandes pour les médicaments, les produits diététiques, les compléments alimentaires et les soins corporels. Cette association comprend aussi un groupe de travail dédié aux cosmétiques naturels et a défini en 2002 les critères des labels " cosmétiques naturels contrôlés". D'ailleurs une cinquantaine de marques adhèrent à cette organisme et label. En France, ont trouvent certains produits qui possède le label BDIH mais qui ne mettent pas le logo sur l'emballage du produit. Les marques choisissent parfois de ne pas le mettre car celui-ci est d'origine allemande et peut connu en France. BDIH possède un cahier des charges qui interdits l'utilisation de matières premières de provenance ou origine animale, les test sur les animaux, l'utilisation de parfum et de colorant synthétique et notamment des produits dérivés du pétrole.


- Le label ECOCERT :

ECOCERT est un organisme français de contrôle et de certification reconnue par les pouvoirs publics qui propose la certification Cosmétique écologique et biologique depuis la fin de l'année 2002. Ecocert délivre aussi le label COSMEBIO, il possède une charte portant son nom qui concerne les cosmétiques écologiques et biologiques, obligeant les fabricants à un niveau d'exigence supérieur à celui de la réglementation conventionnelle des produits cosmétiques et qui garantit une véritable pratique du respect de la nature. Pour qu'un produit soit garantit biologique par ECOCERT il doit contenir au minimum 70 % d'ingrédients d'origine naturelle, ne doit pas être testés sur les animaux et 95 % des végétaux utilisés doivent être certifiés biologique.
Les fabricants de cosmétique biologique sont contrôlés par un auditeur d 'ECOCERT 2 fois par an, ce contrôle est basé sur la vérification des produits, de leur obtention, de leur conditionnement et de leur étiquetage. Ils reçoivent ensuite une licence qui les autorisent à fabriquer et distribuer des cosmétiques certifiés. Sur l'emballage doit apparaître le % d'ingrédients d'origine naturelle et le sigle ou logo du label ECOCERT.


-Le label COSMEBIO ou Charte COSMEBIO :

Tout d'abord il y a deux niveau de certification qui ont été établis : -labels biologique.
-label écologique.
COSMEBIO est une association professionnelle française de la cosmétique écologique et biologique qui regroupe l'ensemble des acteurs de la filière : fournisseur de matière première et d'ingrédient; laboratoire cosmétique et distributeur de ces produits. La charte COSMEBIO définit le cahier des charges suivants : pour les produits, pour l'environnement, pour les personnes, pour l'économie et la société. Les ingrédients interdits dans les produits labellisés COSMEBIO sont : les silicones (polluant), les OGM (organisme génétiquement modifié ) , les conservateurs de synthèse, les colorants synthétiques, les parfums de synthèse et les ingrédients issus du pétrole.


Pour terminer, nous vous l'avons précisé auparavant l'une des prochaines étapes qui reste à venir est le futur label européen associé à de nouvelles normes a été décidé par le Conseil des ministres de l'agriculture des 27 Etat membre de l'Union européenne. Il sera imposé à partir de 2009 suite à une décision du 12 Janvier 2007. Ce label doit pouvoir aider les consommateurs en général dans toute l'Europe à reconnaître plus facilement les produits biologiques. Ce label est administré par le comité de l'Union européenne pour le label écologique (CUELE) et reçoit l'aide de la commission européenne de tous les pays membre de l ‘UE. Il n'est attribué qu’aux produits qui peuvent être garantis au moins efficaces que les produits classiques