Mademoiselle Bio,une entreprise reconnue dans la cosmétique biologique

Pour notre exposé, nous avons tenu a vous présenté une entreprise de produits cosmétiques biologiques. Nous avons choisi: Mademoiselle Bio.

C'est une entreprise dont les marques connaissent une ascension fulgurante sur le marché.
Mademoiselle Bio a été fondée par Mme Violette Watine.Elle est issue d'une grande entreprise de cosmétiques conventionnelles,L'Oréal.
Elle a créé Mademoiselle Bio dans le but de réinventer un nouveau monde de la beauté. Elle préconise le bien-être personnel et le développement durable, pour agir en beauté.
Mademoiselle Bio est un panel d'une quinzaine de marques,toutes plus surprenantes les unes que les autres. Elles sont issues des "4 coins du Monde"et "inédites" en France. Elles respectent les démarches environnementales et leurs ingrédients sont garantie d'une grande efficacité et vous donne avant tout le plaisir de prendre soin de soi. Les marques respectent donc les arguments des cométiques biologiques en général. Ce sont "des produits uniques, éthiques et chics".
Nous allons donc vous présenter brièvement quelques marques :

-Amazonia Préciosa,une gamme de soins capillaires basés sur l'arbre du préciosa d'Amazonie.

-Câlinesse,une gamme de soins destinés aux et Bébés et à leur maman, à base de lait d'ânesse.

- Green energy organics, gamme italienne inspirée de traditions méditerranéennes(fleurs d'oranger, fruits rouges ...).

- K pour KARITE, ce sont des soins capillaires qui permettent de profiter des vertus du karité et du gingembre.

- Suzanne aux bains, ce sont des produits de toilette pour le visage et le corps.

- Zvonko, c'est une gamme de soins corporelsdestinés aux hommes à base de plantes marines (algues brunes et rouges ...).

Donc c'est quelques marques nous permettent de prouver que les produits cosmétiques biologiques utilisent bien des ingrédients d'origine végétale (sauf le lait d'ânesse mais l'extraire ne nuit pas à l'animal) qui ont des bienfaits sur notre organisme et qu'il est accessible à toute la Famille (homme, femme et enfants)

Par ailleurs, Violette Watine médiatise de plus en plus son entreprise et ses objectifs.
Nous avons alors pu obtenir des interventions qu'elle a faite au cours de l'année 2007. Ainsi,pour approfondir notre brève présentation de Mademoiselle Bio et sa fondatrice, nous vous proposons cette interview extraite du webmagazine Green is beautiful:
http://www.green-is-beautiful.com/

Interview de Violette Watine, fondatrice de Mademoiselle Bio, un espace de vente et de conseils en ligne qui vous propose des produits uniques, éthiques et chics, pour une beauté engagée.

Quelques détails au sujet des label BIO ?

Sur le marché de la cosmétique naturelle, le problème est qu’il y a tout et n’importe quoi. Il y a des produits qui n’ont de naturel que le nom et le discours, et à l’autre extrême, des produits qui sont 100 % naturels mais qui peuvent manquer d’un système de conservateurs efficace et nécessaire.
Au sein du marché du naturel, il y a beaucoup d’acteurs différents. Les Labels BIO ont pour vocation de mettre une barrière de sécurité, de donner une assurance aux clients sur ces produits. Un Label BIO exclu de la formulation des cosmétiques des matières critiques chimiques qui sont controversées pour leurs effets toxiques (cancérigènes, perturbateurs hormonaux…). Et il exige une certaine concentration en matières végétales issues de l’agriculture biologique. La formulation BIO ne bannit pas systématiquement tous les éléments chimiques. Certains ingrédients chimiques non nocifs ont des qualités indispensables que l’on ne sait pas encore reproduire avec des éléments naturels. De plus, Ecocert audite la filière de fabrication des produits et garantit ainsi que tous les processus de fabrication respectent l’environnement. Ainsi, certains processus utilisés dans l’industrie classique sont exclus dans la fabrication de cosmétiques BIO comme l’irradiation. Même si nous aimerions qu’ils soient encore plus exigeants, les labels sont rassurants pour les clients. Ils n’ont plus à étudier la liste des ingrédients avant de faire leurs achats.

.Quelles spécificités en terme de qualité (textures, parfums, propriétés) différencient les produits cosmétiques bios des produits conventionnels ?

Ce qui différencie les cosmétiques BIO des cosmétiques traditionnels sont les composants ; d’une part les cosmétiques BIO vont être beaucoup plus concentrés en actifs végétaux et si possible en grande majorité issue de l’agriculture biologique et, d’autre part, ils vont bannir tous les ingrédients chimiques controversés.
Ensuite au sein de la grande famille des cosmétiques BIO, on a différentes typologies d’acteurs. D’un coté les acteurs historiques qui sont sur le marché depuis des années et qui ont considérablement aidé le marché à se développer. Ils vont se situer sur une gamme de produits aux textures plus huileuses, jugées trop bucoliques, trop odorantes, par les clientes venant de la cosmétique conventionnelle. Ils paraissent parfois moins raffinés ou moins subtils. Et de l’autre coté, on a de nouvelles marques de cosmétiques BIO qui arrivent sur le marché avec une offre plus sophistiquée et plus comparable à des produits conventionnels en termes de textures et parfums et de bénéfices appuyés par de la recherche scientifique. Cela est permis grâce à l’évolution de la demande et des efforts nouveaux portés sur la recherche scientifique végétale. Aujourd’hui en termes de texture et de propriétés, les cosmétiques BIO ont atteint un niveau comparable si ce n’est même meilleur que les cosmétiques conventionnels. En ce qui concerne les parfums restreints auparavant à des odeurs végétales, on arrive à produire des odeurs plus subtiles ou plus étonnantes. La marque Green Energy Organics, en utilisant des molécules naturelles, réussit par exemple à fabriquer un parfum fraise « Tagada ».

.En quoi l’utilisation de produits cosmétiques BIO est un avantage pour le consommateur ?

On s’aperçoit avec le temps que des molécules apparemment inertes et non toxiques immédiatement pour la peau peuvent être des perturbateurs hormonaux. Elles sont reconnues aussi pour avoir des effets cancérigènes par accumulation au fil du temps, car la peau ne sait pas éliminer ces molécules chimiques qu’elle ne connaît pas. Donc beaucoup d’études scientifiques préviennent du danger sur certaines molécules. Mais, au vu des enjeux financiers, les lobbies scientifiques de la cosmétique conventionnels nient le danger. Ainsi, la communauté scientifique n’a pas encore tranché, donc il y a débat. Et la matière est dite « controversée ».
Malheureusement aujourd’hui, une grande quantité de molécules chimiques sont fortement critiquées, et il y en a de nouvelles à l’étude que nous connaîtrons bientôt. Cependant petit à petit la communauté scientifique objective fait évoluer les connaissances et donc les consciences. Et les autorités sanitaires interdisent peu à peu ces substances en ayant donné le temps nécessaire à l’industrie conventionnelle de prendre leurs dispositions pour les reformuler.
Les marques de cosmétiques BIO visent à utiliser au minimum les ingrédients chimiques et ceux qui sont utilisés sont ceux où nous avons le plus de recul. Donc, nous savons que ces molécules chimiques sont inertes pour le corps.

.Que reprocheriez-vous aux marques de cosmétiques conventionnelles ?

Ce sont les mêmes reproches que je pourrais faire à d’autres secteurs d’activité. La loi du marché a conduit les marques à réduire les coûts pour des questions de développement économique et donc, à remplacer le naturel par le synthétique, ou à utiliser de nouveaux composants chimiques moins chers. Cette démarche de vouloir faire « plus à moindre coût » a poussé des marques de cosmétiques qui étaient à l’origine naturelles, vers des cosmétiques synthétiques. Les principaux ingrédients chimiques critiqués sont notamment les parabens, les composés organo-halogénés, les libérateurs de formaldéhydes, les phtalates, les muscs… Ils sont utilisés parce qu’ils ne sont pas chers, en changer implique de fortes contraintes économiques. Aujourd’hui, et pour ces raisons financières, ces marques ne peuvent plus faire machine arrière. En tant que consommateurs nous sommes alors responsables, nous allons souvent vers le moins cher. Donc, d’une certaine manière, nous les encourageons dans ce sens.

La démarche Mademoiselle Bio en particulier.

.Quel a été l’élément déclencheur à la création de Mademoiselle Bio ?


C’est la naissance de mon fils qui m’a plongé dans le BIO car je voulais utiliser pour lui des produits sains ; progressivement, ma conscience s’est aiguisée et j’ai voulu changer et mettre à profit mes compétences professionnelles au service de mes convictions personnelles. J’ai lancé la boutique « Mademoiselle Bio », il y a 8 mois en novembre 2006, le concept de cette boutique en ligne est de faire découvrir ce que j’appelle des pépites : de belles marques de niche, qui sont toutes au minimum bio et qui ont su créer leur univers, leurs textures au cœur d’une approche engagée en formulation et souvent humainement avec des actions de commerce équitable ou humanitaires. Ces produits proviennent des quatre coins du monde. Je suis allée les dénicher alors qu’elles n’étaient pas encore sur le marché français. Toutes ces marques montrent que la cosmétique BIO n’est pas que de la cosmétique « fleur des champs », elle sait aussi créer du sensuel, du glamour, du contemporain. En les diffusant sur Internet, je les rends accessibles au plus grand nombre. Dans mes recherches, j’ai commencé à étudier plus de 300 marques sur leur discours marketing, la réalité scientifique, leurs listes d’ingrédients, la qualité des produits, et la démarche des fondateurs et managers pour bien comprendre leurs marques.
J’ai sélectionné mes marques par rapport à différents critères : l’efficacité cutanée et le plaisir, le respect de la peau et des garanties sanitaires, le respect de l’environnement (packaging, eco-conception), le respect des animaux, et le respect des hommes (par le commerce équitable). Mon engagement est de proposer des marques qui ont une vraie démarche, une vraie éthique et qui donne envie d’utiliser du BIO. Je distribue actuellement 12 marques. Et régulièrement, je vais nourrir mon portefeuille actuel pour en accueillir de nouvelles.
En juin par exemple, j’ai reçu une nouvelle marque homme qui formule à base d’actifs marins (Zvonko). Vu les difficultés et problèmes liés à la biosphère marine, ils ont uniquement récolté leurs algues dans une réserve UNESCO « Man and biosphère » sur la Côte Armorique. Ainsi, ils savent que tout ce qu’ils prélèvent ne va pas déséquilibrer la biodiversité marine. Pour moi c’est ainsi que j’ai une démarche cohérente : si je veux des produits à base d’actifs marins, il me faut prendre en compte la démarche d’approvisionnement de la marque. Je suis très à l’écoute des nouvelles marques et des plus anciennes mais je déciderai de distribuer celles qui combinent sensorialité, plaisir et comportement responsable et bio. Je considère les marques que j’ai choisies comme de véritables partenaires, j’ai un contact assidu avec ceux-ci, des échanges permanents. Ma philosophie a été de ne pas uniquement choisir des marques labellisées parce que justement le travail de vérification scientifique, je le faisais préalablement. Mais, de plus en plus, je m’aperçois que les utilisateurs ont besoin de cela pour être rassurés. Même si je sais que la formulation est sûre, le Label assure une vraie certification. C’est une garantie supplémentaire. Pour les petites marques, la labellisation coûte très cher. Mais, je les encourage vraiment à se faire labelliser.
De plus sur le site Internet j’essaye de fournir beaucoup d’information, d’éduquer, d’éveiller sur le BIO et sur les marques que je distribue. J’ai mis en ligne par exemple un tableau comparatif des marques distribuées, avec tous les critères que j’ai énoncés au début de la question (bio, équitable, tests sur les animaux…) ; cela permet à chaque consommateur dans son âme et conscience, de faire ses choix. Je viens aussi de mettre en ligne des explications détaillées sur les obligations liées à chaque Label. C’est en permettant aux gens de comprendre les enjeux et les risques qu’ils pourront faire leurs choix. Il est très important pour moi de contribuer au changement indépendamment de l’acte d’achat.

.Pourquoi avez-vous choisi Internet comme mode de commercialisation ? Comment se porte Mademoiselle Bio aujourd’hui ?

Pour des raisons d’investissement de départ, et aussi pour rendre ces marques, non distribuées en boutiques, accessibles à un maximum de personnes. Cependant, j’espère pouvoir un jour ouvrir une boutique ayant pignon sur rue, lorsque j’aurais les moyens financiers d’investir.
Le lancement est très encourageant, car j’ai fait un vrai pari en voulant distribuer de la cosmétique BIO « glamour » et de nouvelles marques inconnues en France. Les témoignages de mes clientes sont très favorables.
La vente sur Internet pour de la cosmétique peut être un frein : on ne peut ni sentir, ni toucher les produits avant de les acheter. Donc, il faut faire confiance. Heureusement, les marques choisies sont d’une grande qualité. Donc, la presse et les supports média m’ont réellement soutenue et aidé à les faire connaître. Je les remercie beaucoup de m’avoir donné une place dans leurs magazines.De plus mes clientes sont très fidèles, c’est une énorme satisfaction. C’est un gage de qualité des produits. Mes marques sont aussi très contentes du volume de produits vendus. Aujourd’hui c’est réellement positif ; Pour le reste, je reste réaliste car Mademoiselle Bio est une petite entreprise qui démarre et qu’il faut développer afin qu’elle devienne pérenne et viable. J’essaye d’apporter plus de services qui me paraissent importants comme le « diagnostic beauté » qui donnent des conseils pratiques aux femmes tant sur leur peau que sur leur style de vie, tout en leur proposant la sélection de produits adaptés à leur peau et à leurs préoccupations. En fait, j’essaye d’offrir plus que des produits en créant un univers qui éveille à la beauté engagée. article extrait du web(maga)zine GREEN IS BEAUTIFUL n°1 du mois de juillet 2007 ,
http://www.green-is-beautiful.com.fr/-NOTRE-WEB-MAGA-ZINE-.html

Nous vous proposons également l'extrait Tour du monde des cosmétiques de l'émission de télévision "Bien - être"diffusée sur la chaîne Direct 8,le 3 avril 2007 sur le parcours de cette dernière:
Video Extrait-direct-8-avril-320 - mademoiselle, bio, cosmétique

Vous pouvez également vous rendre sur son site (lien colonne de droite).